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CERC FULL

from Cerc by Artús

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    Digisleeve 2 volets, avec livret présentant le projet et textes des chansons et leur traduction inclus.

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  • Record/Vinyl + Digital Album

    300 exemplaires disponibles. Gatefold, avec insert présentant la toile de Lydie Arickx dans son entièreté, LP double vinyle, trois faces de musique et une quatrième face polie façon miroir, pour voir la réalité autrement ! Présentation du projet et textes des chansons et leur traduction inclus.

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  • CERC, c'est l'histoire de la descente vertigineuse du gouffre Lépineux et la traversée souterraine de lieux invisibles pour ceux qui sont en surface. C'est aussi l'expression des forces transformatrices agissantes sur le regard que nous portons sur le réel, sur soi-même, le monde et les autres. C'est l'allégorie de la caverne de Platon et les rencontres inconfortables avec les profondeurs du Soi décrites par Jung. C'est aussi la synthèse des expériences vécues par les six musiciens d'Artús et du croisement de leurs regards sur ces explorations.
    C'est une histoire vécue sur tout ces plans, aussi bien "dedans" que "dehors", un dialogue dense et simultané. CERC est un point de rencontre.

    Inspiré du Tarot, le jeu de cartes sert à relier, apporte une lecture transversale de ces différents plans, et illustre l'album, chacune des 6 lames illustrées étant à la fois tout et partie.

    Série limitée à 200 exemplaires à la vente, contient un texte de présentation, 8 cartes 350gr/m² pelliculage mat format 14 x 9,5 cm, dans un étui numéroté.

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about

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Cerc FULL

C'est l'album en entier, en une seule plage, pour vous permettre d'entendre l'album avec les 6 morceaux qui le composent de manière complètement enchaînée, sans blanc entre les morceaux.
Ce qui n'est permis par aucune plateforme de streaming.
En effet, CERC se présente comme une grande pièce musicale en 6 actes / lieux / espaces qui s'enchaînent sans coupure de son.

En numérique, vous pouvez acheter l'album entier (Cerc FULL + les 6 chansons séparées) ou juste Cerc FULL et/ou chacun des morceaux séparément, à l'unité !
Toutes ces plages numériques sont offertes avec l'achat du vinyle et/ou du CD.
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lyrics

## NIGREDO ##

Quant de còps, pr’aquiu, e vienoi,
Tant de còps, segur, qu’i tornèi,
Tà’i non pas trobar arren mei.

Ne’m mancava pas qu’un pas,
Un pas, un ren, pas qu’un arren !
Qu’ac hasoi, non sèi pas perqué.

Be i a longtemps que i èra !
Longtemps, segur, e per escaç,
Que m’i engolèi en sautar lo pas.

A l’escuranha, qu’encontrèi
Tot l’endom deu men silenci.
Tot doç, lo vueit que regnava aci.

Aqueth crec, que l’èi au còs !
Lòc esconut, totun deus grans,
Qui’m demorava a l’acès deus espiars.

Vad lo de qui ès, Òmi !
Crec, qu’ac cercas, qu’ac trobaràs
Dens la pregondor deu ton caminar.


~~ I a sauneis calhats, capvath la Verna
~~ De la lutz enlà que’ns vam despulhar
~~ I a sauneis calhats, capvath la Verna
~~ De la lutz enlà que’ns vam negrejar


*********************

Combien de fois, par ici, je suis venu,
Tant de fois, c’est sûr, j’y revenais,
Pour ne jamais y trouver quoique ce soit d’autre.

Il ne me manquait qu’un pas,
Un pas, un rien, un petit rien !
Je le fis, je ne sais pas pourquoi.

Il y a très longtemps qu’elle y était !
Longtemps, c’est sûr, et par hasard,
Je m’y suis engouffré en sautant le pas.

Dans l’obscurité, je rencontrai
Toute l’ampleur de mon silence.
Tout doux, le vide régnait ici.

Cette caverne, je l’ai dans le corps !
Lieu caché, pourtant si vaste,
Qui m’attendait à l’abri des regards.

Deviens celui que tu es, Homme !
Caverne, tu la cherches, tu la trouveras
Dans la profondeur de chacun de tes pas.


~~ Il y a des rêves figés, en bas de la Verna
~~ De la lumière étant nous allons nous dépouiller
~~ Il y a des rêves figés, en bas de la Verna
~~ De la lumière étant nous allons nous noircir



## LÉPINEUX ##

L’ausèth s’enairè [l’oiseau s’envola]. Il vivait caché dans la brèche. Corbaishina çò que’ns brama atau apelhat de negre ? Las tenèbras e t’an marcat ? [Chocard, qu’est-ce que tu nous cries ainsi habillé de noir ? Les ténèbres ont-ils déteint sur toi ?] L’entrée est invisible. Lo son bohet que’ns arcuelh. Arsec qui puja l’esquia, copsèc tot que s’anima, [Son souffle nous accueille. Ardeur qui remonte la colonne, d’un coup tout s’anime,] la montagne vit ! On dégage les pierres et déjà plus rien n’existe que ce trou, aquera galihèrna pregona [ce précipice profond], abîme froide que ce soleil d’août échoue à occulter, et encore moins à éclairer. En bas, en bas et plus bas encore. Ne sabem pas quin har, mes que la delèram aquera devarada [Nous ne savons pas comment faire, mais nous la désirons cette descente]. Intuition dit que quelque chose se joue ici. Excitacion que confirma [Excitation confirme]. Tout crie. Tout signe, augure, ugla [hurle], hurle, hurle à nos yeux sourds.

Au hons que vei. Ua sala que s’obreish. Quauque pas, [Au fond je vois. Une salle s’ouvre. Quelques pas,] j’ai crû être sorti. Nos lampes trop courtes, ou elle trop grande. Immensa, roja de paret, [immense, les parois rouges,] où gît un cristal de calcite géant sur un socle infini aux bords mangés par la nuit. Ací lo dehens que s’esplandeish en silenci au dehòra, e s’imprima sus lo minerau natre [Ici le dedans se répand en silence au dehors, et s’imprime sur le minéral brut]. Suu sòu sendèrs qu’i son traçats. Que vei un vilatge corrut per las amnas, dinc a jamei. [Sur le sol des sentiers y sont tracés. Je vois un village parcouru par les âmes, pour toujours]. Un labyrinthe dont chacun serait le centre. C’est si net, si intense, viu [vif], ça me remplit. Cette merveille s’offre et disparaît. On en perd même la route. Vous doutez que ce soit vrai ? Aquò rai ! Adara qu’ac vedetz au dehens [Peu importe ! Maintenant vous le voyez au dedans].

Il est temps de rentrer, à regret s’arracher. Un drame nous attend. Un mort tout au fond. Loubens, il est tombé. Mari, ton pays est dense et dur. Il a surgi trop vite et trop fort. Fin du rêve.



## HALHA ##

Vaduts a l’escuror,
La sombror que’ns empacha de sentir
Çò qui a capvath !
« Ah ! Ah ! »

Los ressons son los mens sons
E l’ombrada m’accompanha dens l’espuga.
Ara, que devem sortir !
« Ah ! Ah ! »

Las monacas sus las parets
Que’ns espian, magres rebats de la
Realitat qui’ns demora !
« Ah ! Ah ! »

(Arrepic)
> Hanga, hanha, halha
> E sudor, quate pòrtas davant nos
> Qui’èm a cridà’amassas :
> « Ah ! Ah ! »

> Huec, aiga, aire, tèrra
> E calor, còr sarrat a l’unisson
> Deus uglaments raujós :
> « Ah ! Ah ! »

La pujada b’ei longa,
Lo camin, mauaisit a escalar.
Quauques uns renoncian.
« Ah ! Ah ! »

Arribats qu’èm tots, en haut
Au bèth som, contemplar la lutz
Qui nos esquiça los uelhs.
« Ah ! Ah ! »

Pro lèu que’ns apercebem
Qu’èm renduts tot en baish,
hens la sombror
Deu noste’estar pregond.
« Ah ! Ah ! »

(Arrepic)


*********************

Nés dans les ténèbres,
L’obscurité nous empêche de sentir
Ce qu’il y a au travers !
« Ah ! Ah ! »

Les échos sont mes sons
Et l’ombre m’accompagne dans la grotte.
Maintenant, nous devons sortir !
« Ah ! Ah ! »

Les marionnettes sur les murs
Nous regardent, maigres reflets de la
Réalité qui nous attend !
« Ah ! Ah ! »

(Refrain)
> Fange, boue, bûcher
> Et sueur, quatre portes devant nous
> Qui sommes à crier ensemble :
> « Ah ! Ah ! »

> Feu, eau, air, terre
> Et chaleur, cœur serré à l’unisson
> De nos hurlements rageurs :
> « Ah ! Ah ! »

La montée est très longue,
Le chemin, difficile à gravir.
Quelques uns renoncent.
« Ah ! Ah ! »

Arrivés nous le sommes tous, en haut
Au sommet, contempler la lumière
Qui nous lacère les yeux.
« Ah ! Ah ! »

Assez vite nous nous apercevons
Que nous sommes rendus tout en bas,
dans la sérénité
De notre être profond.
« Ah ! Ah ! »

(Refrain)



## FAUST ##

De cap tà la mar pregona un briu que se m’empòrta,
Lo miralh de las ondadas que’m resplendeish aus pès
De cap tà navèths ribatges un dia navèth que se m’apèra.
Un carri ahuecat sus alas rapidas
Be devara de cap tà jo ! Que’m senti prèst
A m’enairar capvath l’etèr sus ua via navèra,
De cap tà esfèras navèras d’activitat blossa.

Aquera vita sublima, aquera felicitat divina !
Possa hardit la pòrta
Davant la quau tots e’s volerén esquivar !
Aquiu lo temps vienut de dar pròvas peu har
Que l’umana dignitat non dèisha pas anar a la grandor divina,
D’anar shens tremolar de cap tad aquera espeluga escura
On l’imaginacion e’s condemna a turments qui’s hè cotir era medisha,

De devarar cap tad aquera horadada
De la quau la boca estreta ardeja deus huecs de l’in·hèrn,
De traucar aqueth pas d’un còr seren,
Estosse a la risca de’t dissòlver dens lo nonarren.

*********************

Vers la pleine mer un courant m’emporte,
Le miroir des flots resplendit à mes pieds
Vers de nouveaux rivages un jour nouveau m’appelle.
Un char enflammé sur des ailes rapides
Descend vers moi ! Je me sens prêt
à m’envoler à travers l’éther sur une voie nouvelle,
Vers des sphères nouvelles de pure activité.

Cette vie sublime, cette félicité divine !
Pousse hardiment la porte
Devant laquelle tous voudraient s’esquiver !
Voici venu le moment de prouver par l’acte
Que l’humaine dignité ne le cède pas à la grandeur divine,
D’aller sans trembler vers cette caverne obscure
Où l’imagination se condamne à des tourments qu’elle s’inflige elle-même,

De descendre vers cette brèche
Dont la bouche étroite flamboie des feux de l’enfer,
De franchir ce pas d’un cœur serein,
Fût-ce au péril de te dissoudre dans le néant.



## ALBEDO ##

Pujarèi lo cap leugèr,
Entà descobrir çò qui ei au ras,
Capvath.

Pujarèi los uelhs barrats,
Entà espiar çò qui ei au ras,
Capvath.

Pujarèi lo còr sarrat,
De non pas saber çò qui ei au ras,
Capvath.

Pujarèi las mans ubèrtas,
Entad’arcuelher çò qui ei au ras,
Capvath.

~~ I a sauneis calhats, capvath la Verna
~~ De la nueit enlà que’ns vam apelhar
~~ I a sauneis calhats, capvath la Verna
~~ De la nueit enlà que’ns vam desvelhar


*********************

Je monterai le cœur léger,
Pour découvrir ce qui est à côté,
En bas.

Je monterai les yeux fermés,
Pour regarder ce qui est à côté,
En bas.

Je monterai le cœur serré,
De ne pas savoir ce qui est à côté,
En bas.

Je monterai les mains ouvertes,
Pour accueillir ce qui est à côté,
En bas.

~~ Il y a des rêves figés, en bas de la Verna
~~ De la nuit étant nous allons nous habiller
~~ Il y a des rêves figés, en bas de la Verna
~~ De la nuit étant nous allons nous réveiller

credits

from Cerc, released March 27, 2020

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Artús Pau, France

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